Le Wildcat

La plongée sur le Wildcat

L’avion repose sur le sable à la profondeur de 52 m.

La visibilité est souvent excellente sur le site, et on peut apercevoir l’épave dès 30-35 m.

Comme toujours sur les épaves, il est bien de s’arrêter un instant pour contempler la silhouette du Wildcat.

L’appareil est à l’envers, le cockpit ouvert dans le sable. Les ailes sont toutes les deux présentes et en bon état, tout comme le fuselage (qui a conservé la roue arrière) et l’empennage. Seul le nez du Wildcat est abîmé, il est coupé net. Le moteur n’est pas visible, il ne reste que des câbles et tôles tordues, il se situe, avec son hélice, à l'arrière, sous le fuselage.

On remarque également le train d'atterrissage qui s'escamote complètement dans le fuselage : c'était une des particularités du Wildcat.

L’hélice a encore toutes ses pales. Elle est fixé au moyeu, coincé sous l’empennage.

C’est une belle épave, elle est entière et en merveilleux état de conservation, les mitrailleuses encore en place.

La Faune et Flore

La flore est très peu présente.

La faune est représentée par des Langoustes et des galathées. On peut en voir au moins 5 sous l’empennage à côté de l’hélice. De même de petites Langoustes sont cachées dans les trous du fuselage.

Un gros Congre est parfois dissimulé dans l’aile ou l’intérieur de l’avion, tout comme de jolies petites Rascasses.

Sous les ailes on retrouve les inévitables Rougets. On pourra apercevoir un très gros homard, habitué des lieux.

On peut y croiser également les locataires habituels de ce type d'habitat : Chapons et Murènes.

L'historique

Le Wildcat F4-F était un chasseur américain qui fut produit par la firme américaine Grumman à environ 8.000 exemplaires.

Il fut également construit en Grande-Bretagne avant la seconde Guerre Mondiale sous l’appellation de Martlet Mark V. C’est un de ces Martlet qui repose à côté de l’île de la Fourmigue, car l’épave portait les cocardes anglaises.

Le Wildcat mesurait 12 m d’envergure et 9 m de long. Il était équipé d’un moteur Pratt et Whitney de 1200 CV qui le propulsait à une vitesse de 512 km/h. Son plafond était de 11.000 m avec un rayon d’action de 1.200 km environ. Il était doté de 6 mitrailleuses, et pouvait emporter 2 bombes de 45 kg.

La thèse principale de sa présence au fond :

Le Wildcat aurait été embarqué sur le porte-avions Hermès. Il aurait été jeté à la mer car les dommages qu’il avait subis ne lui aurait pas permis d’être réparé. Il est exact que cette méthode était utilisée à cette époque. On daterait sans certitude cet acte à l’année 1956.